Aure + Corentin Ollivier

Aure
Aure se dévoile avec A Few Notes, un premier EP dépouillé qu’elle a déjà présenté à travers l’Europe au cours d’une vingtaine de dates, dont une tournée avec Andy Shauf. Aure livre une folk minimaliste, inspirée par des artistes puissantes et énigmatiques que sont Sibylle Baier, Jessica Pratt ou encore Nico. D’une voix grave et gracieuse, l’auteure-compositrice chante ses doutes, l’amour confronté au temps, s’exprime à travers des textes plutôt concis et directs.
À propos de son EP : La guitare et la voix de ces six titres ont été enregistrées en une prise dans une petite chapelle romane cévenole, un lieu dont l’identité peut s’inscrire dans la musique. Cette démarche artistique est au centre de cette production, peut-être parce qu’Aure est architecte, mais aussi parce que ses chansons, plutôt lentes et épurées, ont été pensées pour une acoustique qui étire les notes, et laisser de l’espace dans les compositions pour que le lieu puisse venir les habiter.  A Few Notes abrite des chansons écrites en plusieurs langues, issues d’un moment de vie entre deux pays, la France et le Mexique, où elle a vécu quelques années et a pu écrire ses premiers morceaux et s’affirmer comme musicienne. Quelques notes sont restées de cette étape de vie, quelques compositions sous forme d’un premier EP.
Aure a confié l’arrangement de ces six titres à son ami de longue date, Ambroise Willaume (Sage), et la relecture/réécriture de certains textes en anglais à Piers Faccini.

Corentin Ollivier
Dans la vie d’un musicien, il y a des albums qui s’imposent comme des évidences. Des disques imprévus, qui naissent soudainement, autant comme un aboutissement que comme un nouveau départ. « Into Pieces » est de ceux-là.
Un album épuré, des morceaux sans artifice : une guitare, une voix. Un retour à l’essentiel pour celui qui a passé 10 ans à jouer sur scène avec différents groupes.
Inspiré par la sensibilité de chanteuses comme Joni Mitchell ou d’autres plus contemporaines comme Aldous Harding, Adrianne Lenker (la chanteuse de Big Thief), Into Pieces est un album de rupture : « J’étais en pièces à ce moment-là et je cherchais à recoller les morceaux du puzzle pour comprendre pourquoi il avait volé en éclat ». C’est le sujet de ces chansons, sans pudeur inutile, dans lesquelles il se demande comment on en arrive à ne plus s’aimer puis à se séparer ?
Into Pieces a été enregistré seul durant le confinement sur un magnétophone 4 pistes cassette acheté dans une brocante. « J’aurais pu travailler avec un ordinateur, mais en adoptant une méthode d’enregistrement qui a radicalement restreint les possibilités de nettoyage du son, je ne me suis pas soumis à la tentation de l’aseptiser. J’ai privilégié la vérité de l’émotion.»